Les travaux de la 29ème édition du congrès général de l’Agence arabe de l’énergie atomique (AAEA) ont démarré dimanche à Hammamet. Cette rencontre représente un rendez-vous important pour évaluer les programmes de l’Agence dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie atomique.
Salem Hamdi, directeur de l’AAEA, a souligné à cette occasion que l’agence est appelée à jouer un rôle avant-gardiste dans le développement des utilisations pacifiques de l’énergie atomique dans les pays arabes qui, selon ses dires, “devient une nécessité dans les secteurs agricole, de la santé, industriel et de développement durable”.
Il a appelé, dans ce sens, à accorder à cette institution plus de souplesse pour la mise en œuvre de ses programmes.
Le responsable a insisté sur l’importance du rôle de l’agence dans la résolution de plusieurs problèmes auxquels font face les pays arabes, dont en particulier le stress hydrique et la demande croissante de l’utilisation de l’énergie atomique dans le dessalement de l’eau de mer. Il s’agit en outre de la gestion des ressources hydrauliques en plus des utilisations dans les domaines de la médecine nucléaire, de la radiothérapie, la fertilité du sol, l’amélioration de la production végétale et animale et la lutte contre les pathologies végétales et animales.
Il a fait remarquer que le développement des sociétés arabes augmentera les demandes sur l’énergie, au cours des prochaines années, ce qui impose la recherche de solutions objectives et techniques prenant en considération les limites de l’énergie fossile aux niveaux quantité et durabilité.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance de la lutte contre les dangers des radiations nucléaires, l’un des domaines d’intervention de l’agence qui se penche actuellement sur la mise en place d’un modèle de plan d’urgences nucléaires nationales et le généraliser sur tous les pays arabes.
Le secrétaire d’Etat chargé de la recherche scientifique, Khalil Laamiri, a indiqué que les pays arabes font face aujourd’hui à plusieurs défis majeurs dont la réalisation de la sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique qui ne peuvent être relevés que par l’appui de la coopération arabe, le développement des utilisations pacifiques de l’énergie atomique surtout dans les domaines du dessalement des eaux (eau potable ou eaux d’irrigation) et dans le domaine de la santé.