Les jeunes se rassemblent pour collaborer et s’attaquer aux changements au sein de leurs communautés dans toute l’Afrique de l’Est.
Plus de 100 jeunes leaders africains se sont rencontrés à Nairobi, au Kenya, les 19 et 20 mai afin de collaborer pour promouvoir des changements positifs au sein des communautés dans toute l’Afrique, en exploitant l’innovation et l’encadrement des jeunes.
De jeunes leaders africains venus de 13 pays, dont le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda le Rwanda, la Somalie, le Sud-Soudan, le Soudan et la Tanzanie ont assisté à la conférence régionale de l’Afrique de l’Est dans le cadre de la Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders (Bourse d’études Mandela Washington pour les jeunes leaders africains)
Pendant la conférence, les boursiers ont présenté leurs projets et leurs idées à des partenaires commerciaux potentiels tels que GE Africa, @ibizafrica, Rendeavour, Nairobi Garage, M-Kopa et Novel Technologies E.A. Ltd. Les boursiers ont aussi présenté ce qu’ils font pour s’attaquer aux problèmes de la communauté liés à la paix et à la sécurité, à l’agriculture et au développement, ainsi qu’à la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM selon l’anglais).
« La conférence et la bourse d’études m’ont fourni une plateforme pour partager mon travail, tisser des réseaux et forger de potentiels partenariats. Remporter la compétition de présentations d’argumentaires, en particulier, m’a donné le courage de continuer à élargir mon travail avec Apps and Girls, pour assurer qu’une génération de jeunes femmes de Tanzanie poursuivent les STEM », a déclaré Carolyne Ekyarisiima, une boursière du programme Mandela Washington de Tanzanie.
Fondée par le gouvernement des États-Unis, la Mandela Washington Fellowship a conduit 2 000 jeunes professionnels africains de tout le continent à des universités des États-Unis pendant six semaines de formation à l’encadrement depuis 2014. 1 000 autres boursiers voyageront aux États-Unis en 2017. Les boursiers font l’objet d’une sélection compétitive et représentent la génération émergente du continent, formée d’entrepreneurs, de leaders de communautés et de fonctionnaires qui travaillent à façonner l’avenir de l’Afrique.
À la conférence, ces jeunes leaders ont partagé des solutions visant à approfondir l’engagement auprès de la jeunesse et des communautés, dans l’optique d’améliorer les services gouvernementaux, de renforcer la société civile et de bâtir des entreprises en Afrique. Les débats ont intégré des idées visant à augmenter l’emploi des jeunes, à promouvoir la transparence et l’engagement civique, à soutenir l’innovation et l’entreprenariat et à faire avancer des solutions d’énergie durable. Les boursiers sont aussi engagés avec les experts de l’industrie et les activistes de la jeunesse pour en savoir plus sur la façon de s’attaquer au développement durable dans leurs communautés.
Le principal conférencier Victor Ochen, le plus jeune africain à être nommé Prix Nobel de la Paix et fondateur du réseau Initiative pour la Jeunesse africaine a mis les boursiers au défi « d’être une génération de paix et de servir de pont vers une société africaine grande et prospère ».
Les boursiers sont aussi invités à une réception connexe organisée par Rendeavour, comprenant un discours de l’ambassadeur Robert F. Godec qui a encouragé les boursiers à « rapporter ce que vous avez appris aux États-Unis et servir d’exemple aux autres ».
Le gouvernement des États-Unis prend en charge la bourse initiale ainsi que les activités de suivi. USAID, avec son partenaire IREX, contribue à la poursuite des opportunités de développement professionnel, au conseil, au tissage de réseau et à la formation pour faire avancer ces jeunes leaders tout au long de leurs efforts professionnels alors qu’ils construisent un avenir plus lumineux pour l’Afrique et forgent des liens plus étroits avec leurs homologues aux États-Unis.
« Le programme de bourses crée un réseau durable de dirigeants engagés à l’égard de la transformation de leurs propres sociétés », a déclaré Kristin Lord, présidente du conseil d’administration et PDG d’IREX. « Ce n’est pas seulement un avantage pour les communautés du continent, mais c’est aussi un investissement dans les relations commerciales à venir et les relations interpersonnelles à long terme ainsi que les relations intergouvernementales qui bénéficieront à la fois aux États-Unis et à l’Afrique. »