“70% des ressources de l’Etat sont consacrés au développement dans les régions intérieures, conformément au plan quinquennal 2016/2020 dans son deuxième chapitre relatif aux investissements publics”, a indiqué le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mohamed Fadhel Abdelkéfi.
Intervenant lors d’une conférence tenue mardi à Tunis pour présenter les résultats d’une étude sur “le développement global en Tunisie, les orientations futures” financée par le programme des Nations unies pour le développement et le Bureau de coopération suisse pour le développement, il a évoqué les difficultés qui entravent le développement dans les régions intérieures, malgré les interventions des institutions officielles, notamment celles administratives et foncières outre les moyens limités de l’Etat.
Par ailleurs, il a parlé de l’appui du programme des nations unies aux études économiques en Tunisie en vue d’élaborer une vision prospective pour les cinq prochaines années.
Le ministre a indiqué que l’étude a permis, pour la première fois, de créer un indicateur de mesure du développement intégré en Tunisie à partir des spécificités de l’économie Tunisienne et de l’évaluation de l’impact des politiques publiques sur les niveaux d’intégration (catégories sociales, régions).
De son côté, Samia Mansour, spécialiste dans le développement humain, a souligné l’importance de créer un indicateur de mesure du développement intégré pour permettre au gouvernement de connaître le taux d’intégration des catégories marginalisées dans le circuit économique.