L’association “Namaa Tounes” a organisé, mardi 23 mai à Tunis, une rencontre intitulée “Mawelni” (“Finances-moi”), pour présenter les mécanismes de financement des projets au profit des jeunes entrepreneurs afin de relancer l’investissement et aider à créer des postes d’emploi pour les diplômés de l’enseignement supérieur.
L’association œuvre à travers cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de partenariat entre la société civile et les structures de l’Etat, à identifier les différents mécanismes de financement public et privé disponibles pour réussir les initiatives privées.
Le coordinateur général de l’initiative Mawelni, Maher Hagui, a indiqué que l’objectif de cette rencontre est de donner une idée aux jeunes entrepreneurs sur les étapes de la création d’une entreprise ainsi que la présentation des mécanismes de financement.
L’association a mis en place, dans ce cadre, un comité de suivi des résultats des ateliers, programmés au long d’une journée, en relation avec les projets présentés et les offres ainsi que les entraves, administratives et à caractère financier, rencontrées par certains entrepreneurs et qui seront examinées avec les différents établissements concernés, a précisé la même source.
Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Imed Hammami, a indiqué à cette occasion que le Gouvernement œuvre actuellement à consolider les initiatives visant la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) et favorisant un cadre juridique en plus de la création des structures de soutien du système de financement, sachant que le taux de ces PME dépasse 95% du tissu économique.
Le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi se penche actuellement sur l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’initiative privée avec la participation des différents intervenants en matière de développement des ressources humaines et des structures de financement. Cette initiative permettra de déterminer un plan général visant à encourager l’initiative et relancer le processus de création de projets, a ajouté Hammami.
Cette stratégie, a-t-il précise, permet de faciliter les prestations administratives dans le but de créer une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs qui véhiculent la culture de l’initiative et de rénovation.