Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, et ministre des Finances par intérim, Mohamed Fadhel Abdelkefi, a nié les propos que lui attribue le député Haykel Belgacem concernant le choix ou la nomination d’un chef pour la “brigade des enquêtes et de la lutte contre l’évasion fiscale”, ou ce qu’on appelle “la police fiscale”.
Intervenant lors d’une séance plénière tenue, mardi 6 courant, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP ), le ministre a précisé que son département a élaboré un projet d’arrêté organisant la création de ce corps spécifique, relevant de la direction générale des impôts (DGI), ou “la brigade des enquêtes”, et ce en vertu de la loi de finances 2017. “Juste après la publication de cet arrêté, nous allons ouvrir les candidatures au profit des agents de la DGI”, a-t-il souligné, ajoutant que la sélection du chef de cette brigade sera faite sur la base de critères objectifs et transparents.
Abdelkefi a évoqué, par ailleurs, l’importance de la fiscalité pour appuyer le budget de l’Etat, considérant que la brigade jouera un rôle majeur dans la lutte contre l’évasion fiscale. Dans ce même cadre, il a fait savoir que ce corps bénéficiera d’une formation adéquate.
Le ministre a demandé de lui fournir tout dossier ou preuve de corruption au sein de son département, estimant que le fait d’avoir appartenu au Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) dissous n’est pas en soi un crime sauf en cas de poursuites judiciaires.