Le ministre de l’Education par intérim, Slim Khalbous, a déclaré, mercredi 7 juin, que son département est “attaché au principe de continuité de l’Etat en respectant notamment la mise en œuvre des décisions consensuelles prises auparavant dans le cadre de la réforme du système éducatif”.
“La réouverture du dialogue avec les différents intervenants sociaux et l’adoption d’une réforme claire basée sur des études s’inscrivent pleinement dans la démarche que nous souhaitons entreprendre au sein du ministère”, a-t-il plaidé lors de son déplacement au lycée “Rafaha” à Mnihla (gouvernorat de l’Ariana) à l’occasion du démarrage des épreuves du baccalauréat 2017.
Le ministre a indiqué à l’agence TAP que le taux de 20% (qui était auparavant 25%) ne sera plus comptabilisé cette année dans le calcul de la moyenne finale de l’épreuve du bac.
Selon lui, “cette mesure est de nature à améliorer le niveau des bacheliers et à préserver la crédibilité de l’épreuve nationale du baccalauréat.”
“Les efforts se poursuivent pour mettre en œuvre le programme de réforme du système éducatif et de l’enseignement supérieur, et les rapprocher afin d’ajuster le niveau de formation avec les besoins du marché de l’emploi”, a-t-il encore soutenu.
Quelque 5.819 candidats passent cette année l’examen du Baccalauréat dans le gouvernorat de l’Ariana. Parmi eux, 4.784 sont inscrits dans des lycées publics alors que 778 sont inscrits dans des lycées privés, selon le président du centre d’évaluation et des examens scolaires de l’enseignement de base et secondaire au gouvernorat de l’Ariana, Omar Nouioui.