Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 707 MDT à fin avril 2016 à 1,108 milliard de dinars fin avril 2017, soit une dégradation de 57% (en tenant compte de la redevance gaz algérien exporté), d’après le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique, édition avril 2017, publié par le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
Les exportations des produits énergétiques ont en effet enregistré une amélioration en valeur de 67% accompagné par une hausse des importations en valeur de 61%.
Ce déficit est dû, entre autres, à la hausse des cours moyens du Brent de 33% entre fin avril 2016 et fin avril 2017 (35,6 $/bbl contre 53,7 $/bbl), la dépréciation du dinar tunisien par rapport au dollar des Etats Unis d’Amérique de 12% durant la même période, la hausse du prix moyen du gaz algérien de 20% en DT et de 5% en $.
Rappelons ici que le prix du gaz algérien ne suit pas directement la tendance des cours du Brent : le prix du gaz algérien est indexé sur un panier de brut et tient compte de la réalisation de 6 à 9 derniers mois.
Par ailleurs, les importations des produits pétroliers ont augmenté en quantité de 9% et sous l’effet conjugué de la hausse des prix et la dégradation du taux de change, les importations en valeur ont enregistré une hausse de 83%.
Les exportations des produits pétroliers on diminué de 10% en quantité suite à l’arrêt enregistré au niveau d’une raffinerie sans préciser laquelle, et ce au cours du mois de mars 2017. Les quantités du gaz importé ont également régressé de 8% suite à la hausse de la redevance gaz algérien et la baisse de la demande.