Diable, comment ont-ils eu l’idée d’une telle appellation “EM“, EM comme Emmanuel Macron, mais aussi comme “En Marche“! En tout cas, ça marche tellement vite et fort que cela devient un cauchemar et un rouleau compresseur pour les partis traditionnels, et même pour certaines personnalités de ces partis.
Macron a réussi le coup de génie d’éliminer la Droite et la Gauche –républicaines- au premier tour de la présidentielle. Il y a un peu plus d’un mois.
Ensuite, pour le premier tour des législatives, En Marche ou La République en Marche, c’est pareil, étrille tous les partis et leurs “symboles“, y compris le FN de Marine Le Pen, La France Insoumise de Mélenchon, le PS et LR… Personne n’y échappe. L’hécatombe est telle qu’on commence à dire que Macron n’aura pas d’opposition au sein de la future l’Assemblée nationale.
En effet, si les projections du premier tour des législatives se confirmaient, l’Assemblée française (577 sièges) ressemblerait à celle d’un pays non démocratique à parti unique. Et voilà comment elle se composerait :
- REM-Modem : entre 415 et 445 sièges ;
- LR-UDI-DVD : 95-132 sièges;
- PS-PRG-EELV-DGV : 30-40
- FN : 1 à 4 ;
- La France insoumise : 10 à 20.
Faites le calcul. Et tout porte à croire que sans ses alliés, le PS ne pourra même pas former un groupe parlementaire (il en faut 15). Pour leur part, le FN et la France Insoumise, qui croyaient pourvoir surfer sur les scores de leur candidats à la présidentielle, la déception est totale, tant ils espéraient être “la force d’opposition à Macron”. Eh ben, c’est raté!
L’autre enseignement à tirer de ce premier tour, c’est l’élimination pure et simple de certains ténors de la Droite (Henry Gaino) et la Gauche (Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon, Aurélie Filippetti, Malek Boutih…).