Les travaux de la Conférence sur le partenariat G20-Afrique ont été ouverts, lundi 12 juin à Berlin (Allemagne), par la chancelière allemande Angela Merkel et le président de l’Union africaine (UA) et également président de la République de la Guinée, Alpha Condé, en présence des chefs d’Etat de pays africains, dont la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Rwanda, l’Egypte….
Ce conclave qui précède le sommet du groupe G20, prévu début juillet 2017 à Hambourg, a pour thème “Investir dans un avenir commun”. Il regroupe durant deux jours, les représentants des pays concernés par l’initiative “Compact with Africa (CWA)”, dont l’objectif principal est de soutenir les investissements privés et d’infrastructure en Afrique.
Les délégations des pays africains devraient présenter à Berlin, des projets de partenariat qui pourraient être appuyés par le G20 dans le cadre de cette initiative.
La chancelière allemande, Angela Merkel a insisté, dans son discours d’ouverture, sur l’impératif d’instaurer un développement durable et inclusif au profit du monde entier. “La mondialisation n’est pas une destinée et le développement mondial ne peut pas fonctionner sans la participation de tous les pays”, a-t-elle dit.
Et d’ajouter “il est actuellement nécessaire de soutenir les pays africains dans leur quête de développement durable d’autant plus que le continent africain dispose d’un énorme potentiel pour réaliser cet objectif”.
D’après Merkel, les pays industrialisés doivent sortir du modèle classique de partenariat avec l ‘Afrique, lequel repose sur le soutien financier et technique pour aller vers un transfert du savoir faire et des technologies.
“Plus de 50% de la population africaine a moins de 25 ans, a-t-elle ajouté, soulignant la nécessite de renforcer le rôle de la jeunesse africaine et des femmes pour valoriser le potentiel africain et sa diversité et réussir à former un monde interconnecté pour un meilleur avenir commun.
Le président en exercice de l’Union Africaine, Alpha Condé, a souligné, pour sa part, que l’Afrique qui bénéficie de beaucoup d’atouts a besoin d’accroître les investissements, de créer davantage de postes d’emplois et de soutenir la participation du secteur privé pour soutenir le développement économique de l’Afrique.
Le gouvernement allemand avait accepté des “partenariats de réformes” avec la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ces trois pays, retenus pour leur engagement en matière de bonne gouvernance et pour leur orientation vers la réforme, vont bénéficier du mécanisme bilatéral dénommé “partenariat d’investissement”, d’après l’ambassadeur d’Allemagne à Tunis.