Tant espérée pour les uns mais redoutée pour les autres, la police environnementale est désormais opérationnelle, et elle a été officiellement déployée à la capitale Tunis. Les agents de ce corps vont commencer à relever les infractions, à partir du 13 juillet prochain, après la campagne de sensibilisation déjà lancée et qui se poursuivra jusqu’au 12 juillet 2017.
Mardi à Tunis, l’agent de la police environnementale, Amir Ben Mohamed, a déclaré, motivé, qu’il contrôlera avec ses collègues les commerces, les espaces industriels et les cafés qui ne respectent pas les règles de sécurité environnementale: “Nous serons habillés, durant la campagne de sensibilisation, de chemises blanches, mais à partir du 13 juillet, nous porterons des chemises bleues pour dire que nous sommes entrés effectivement en service et partant prêts à rédiger des PV et à sanctionner les incivilités dans l’espace public”.
Avant d’être généralisée, la police environnementale compte 299 agents, recrutés des municipalités et des directions de la santé et de protection de l’environnement dans les grandes villes de Tunis et des villes touristiques. La gente féminine représente 12% de ce corps.
Dans une première étape, 163 agents seront mobilisés sur les 74 municipalités de grand Tunis. Ils seront par la suite renforcés par des équipes locales et nationales.
La loi régissant le travail de la police environnementale prévoit des amendes d’un montant de 40 à 1.000 dinars et même la prison pour la violation des règles de santé et d’hygiène.
Les agents de la police environnementale sillonneront en uniformes et disposeront de voitures équipées de GPS, et de tablettes numériques pour enregistrer les infractions.
Par ailleurs, une nouvelle application baptisée “Tunisie propre” a été lancée pour permettre aux citoyens d’informer les unités de la police environnementale de tout dépassement.