L’Institut supérieur des technologies de l’information et de la communication (ISTIC) a procédé, vendredi 16 juin 2017, à l’édition et la remise, pour la première fois, de diplômes électroniques à ses étudiants, comme premier pas après l’achèvement d’un projet pilote conduit depuis 6 mois.
A cette occasion, le secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, Habib Debbabi, a affirmé que la certification électronique est une innovation efficace qui rompt avec le système traditionnel de légalisation de signature et permet un gain de temps considérable au demandeur de ce service et aux départements qui l’assurent.
La certification électronique est un procédé sécurisé à travers un code secret qui permet d’identifier la conformité des données de base et de préserver l’intégrité et l’authenticité des documents, assure le secrétaire d’Etat à l’Economie numérique. Cette technique sera utilisée, dans une première étape, par six universités suite à la signature de la première convention dans ce sens, par l’Université de Carthage, en attendant sa généralisation au reste des universités en 2018.
Toujours selon Debbabi, la technique de certification électronique a été utilisée, dans un premier temps, dans l’édition des fiches de paie des employés de la fonction publique, en attendant sa généralisation, dans un second temps, aux contrats et certificats de propriété.
De son côté, la directrice générale de l’Agence nationale de la certification électronique (ANCE), Syrine Tlili, a souligné que cette opération est totalement sécurisée, à travers une signature électronique qui permet d’accéder aux données personnelles de l’étudiant. Un mécanisme de vérification de l’authenticité des données existantes a également été mis en place, à l’aide d’une application gratuite téléchargeable sur le site de l’agence, a-t-elle encore précisé.
L’ANCE envisage aussi la réalisation d’un spot de sensibilisation quant à l’importance de cette technique, en plus d’un guide explicatif de la technique de certification électronique et des différentes étapes de son utilisation.
L’ANCE prend également à sa charge la protection des données personnelles et de la base de données relative à chaque individu et s’engage à les utiliser conformément à la loi et après consentement de la personne concernée.