La Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de diffusion et de publicité «Dar Assabah» tient le 20 juin 2017 deux assemblées générales, l’une ordinaire -qui examinera les comptes de la société au titre de l’année 2016-, et la deuxième extraordinaire, aura un seul point à son ordre du jour: décision de la continuité de l’activité de la société en application de l’article 388 du Code des sociétés commerciales.
Cet article stipule que, sauf pour les sociétés anonymes objet de règlement amiable ou judiciaire, «si les comptes ont révélé que les fonds propres de la société sont devenus en deçà de la moitié de son capital en raison des pertes, le conseil d’administration ou le directoire doit, dans les quatre mois de l’approbation des comptes, provoquer la réunion de l’assemblée générale extraordinaire à l’effet de statuer sur la question de savoir s’il y a lieu de prononcer la dissolution de la société», que «l’assemblée générale extraordinaire qui n’a pas prononcé la dissolution de la société dans l’année qui suit la constatation des pertes est tenue de réduire le capital d’un montant égal au moins à celui des pertes ou procéder à l’augmentation du capital pour un montant égal au moins à celui de ces pertes» et, enfin, que si la même instance «ne s’est pas réunie dans le délai précité, toute personne intéressée peut demander la dissolution judiciaire de la société».