Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu, jeudi 22 juin, 2017 au palais de Carthage, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, qui est actuellement en visite de travail en Tunisie (21 au 23 juin), à l’invitation de son homologue tunisien, Khemaïes Jhinaoui.
Cette visite se veut une occasion pour examiner l’évolution de la coopération bilatérale et les moyens de les renforcer dans les différents domaines.
Elle se veut également une opportunité pour se concerter sur les questions africaines d’intérêts communs, notamment à la lumière du 29e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays africains prévus les 3 et 4 juillet 2017 à Addis-Abeba.
Au cours de cette rencontre, le président de la République a souligné l’importance du renforcement de la coopération tuniso-nigériane et de l’intensification de l’échange d’expertises entre les deux pays.
Tout en appelant à la multiplication des échanges de visites entre les hauts responsables des deux pays, Caïd Essebsi a renouvelé son invitation au président nigérian, Muhammadu Buhari, à visiter la Tunisie.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a plaidé en faveur de la mise en place d’une stratégie globale et unifiée pour le développement de la coopération interafricaine conformément à une démarche progressive et évolutive qui prend en considération à la fois les volets économique, sécuritaire et les modes de lutte contre le terrorisme.
A ce propos, le président de la République a mis l’accent sur la place de choix qu’occupe le Nigéria dans le continent africain et son rôle clé dans la promotion du continent au double plan économique et politique pour un avenir meilleur à ses peuples.
De son côté, le ministre nigérian a souligné la volonté de son pays de renforcer la coopération avec la Tunisie particulièrement dans les domaines économique et commercial et de profiter des opportunités d’investissement disponibles dans les deux pays.
Il a également estimé indispensable d’accélérer le rythme de la coopération interafricaine.
Selon lui, le volume des échanges commerciaux entre les pays africains demeure faible. Le volume de ces échanges n’a pas dépassé le plafond de 10% de l’ensemble des échanges extérieurs des pays africains.