La ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Héla Cheikhrouhou, estime que c’est le citoyen Tunisien qui payera la facture des interruptions abusives de la production des hydrocarbures. C’est ce qu’elle s’exprimait jeudi 22 courant pour évoquer la situation de la production pétrolière et du gaz dans le sud tunisien.
La ministre a indiqué qu’il y a un arrêt total de toute production des hydrocarbures dans le gouvernorat de Kébili, depuis le début mai 2017, même avant celle de Tataouine. “6% de la production de pétrole et 7% de la production nationale de gaz se sont arrêtés depuis cinq semaines”, a-t-elle précisé. “Il est important de souligner que les revendications et demandes des protestataires ne cessent d’évoluer et ne peuvent pas être toutes satisfaites puisque certaines sont difficiles à réaliser pour les finances publiques”, a-t-elle dit.
“Les entreprises internationales ont montré une certaine flexibilité et une compréhension vis-à-vis de la situation particulière de la Tunisie. Toutefois, l’Etat tunisien, lié à ces partenaires par des contrats, doit respecter ses engagements financiers et contractuels, a souligné Cheikhrouhou.