La Direction générale de la Société arabe des industries pharmaceutiques “SAIPH” appelle à garantir “les conditions de sécurité optimale” à leur usine à M’hamedia (ouvriers, équipements et produits) afin de pouvoir rouvrir cette unité fermée depuis plusieurs jours “suite aux violences graves perpétrées cette semaine par un groupe d’employés, dont certains font l’objet de mesures disciplinaires.
Elle a recommandé, également, d’appliquer la loi contre les fauteurs de troubles, d’autant plus que la société a présenté des plaintes aux services de sécurité.
“En raison de la gravité des actes de violence perpétrés par ces employés, la société a fermé l’usine depuis le 19 juin 2017″, a affirmé à l’Agence TAP, le chargé des relations de la presse de la société Ridha Ben Daly, précisant que les pertes dues à ces événements sont estimées à environ 3 millions de dinars”.
Ben Daly a précisé que l’usine contient des produits explosifs et très sensibles nécessitant une protection totale outre l’impératif de garantir des conditions de travail propices à la reprise de la fabrication des médicaments.
Malgré ces conditions difficiles, la direction de l’entreprise a déployé des efforts considérables pour garantir les salaires des employés, notamment avec l’avènement d’Aïd El Fitr.
La société a rappelé, dans un communiqué publié vendredi, que les actes de violence ont été commis par une vingtaine d’ouvriers, lesquels ont notamment agressé des agents de sécurité, séquestré des membres du comité de direction et empêché par la force des employés de rejoindre leurs postes de travail, provoquant ainsi la paralysie totale de l’usine.
La société Saiph, qui emploie plus de 600 personnes, fabrique plusieurs types de médicaments destinés au traitement des maladies chroniques et cancéreuses.