La Chine a décidé de donner un rôle de premier au gaz naturel liquéfié (GNL) dans sa politique énergétique, c’est-à-dire faire en sorte que l’industrie locale de production d’énergie ne dépende plus du charbon.
Pour ce faire, les autorités du pays vont pousser les entreprises énergétiques et institutions financières chinoises à investir pas moins de 7 milliards de dollars dans l’industrie de la liquéfaction du gaz naturel en Afrique, d’ici 2020, selon l’agence Reuters.
Déjà, des investisseurs chinois ont soit prêté ou promis environ 4 milliards de dollars américains pour le compte de trois projets au large des côtes africaines ; les 3 autres milliards de dollars restants vont être débloqués à la fois pour financer et pour réaliser des plateformes de production sur le continent africain, selon le site agenceecofin.
Les pays qui attirent ou sont susceptibles d’attirer les investissements chinois sont la Guinée équatoriale (le projet Fortuna FLNG, avec un engagement de prêt chinois de 1,2 milliard de dollars), le Cameroun (la China State Shipbuilding Corp a investi 960 millions $ dans le projet de liquéfaction au large des côtes de Kribi), le Mozambique et l’Angola… On évoque également un intérêt des entités chinoises les gigantesques ressources de gaz naturel des eaux sénégalo-mauritaniennes.
A noter qu’il n’existe qu’une seule usine de liquéfaction sur le continent qui se trouve en Angola.