Le rapport de la Cour des comptes n°30 rendu public jeudi 29 juin 2017, a mis l’accent sur la nécessité d’être plus ferme dans la lutte contre les atteintes commises sur le domaine public maritime, puisque que des mesures ont été prises seulement pour 28% des infractions relevées entre 2010 et 2015, dans les gouvernorats de Sousse, Monastir et Mahdia.
Le rapport a souligné l’absence d’une protection suffisante du domaine public maritime, la disparition des signalisations délimitant ce domaine et le manque des équipements de surveillance, alors que le littoral des trois gouvernorats subit des pressions économique et urbaine et souffre des facteurs climatiques tels que l’érosion marine.
Il a indiqué que certaines structures publiques et collectivités locales occupent des superficies du domaine public maritime d’une manière illégale, mettant l’accent sur la faiblesse des taxes appliquées sur l’exploitation provisoire de ce domaine ainsi que sur les concessions accordées par rapport à la valeur élevée de ce dernier.