“L’année 2018 sera une année difficile en raison de l’augmentation de la pression sur les finances publiques”, a affirmé le ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Mohamed Fadhel Abdelkefi, estimant que la solution réside en la relance de croissance économique.
Intervenant, lundi 3 juillet 2017, lors d’une journée d’étude sur le principe de discrimination positive : les concepts et les mécanismes, le ministre a évoqué “l’existence de difficultés pour l’élaboration du budget pour l’exercice 2018 fixé à 36 milliards de dinars, soit une hausse d’environ 4 milliards de dinars par rapport au budget 2017.
Selon lui, cette situation est expliquée par la hausse de la masse salariale et l’augmentation des subventions énergétiques qui atteindront 1,4 milliard de dinars contre 650 millions de dinars actuellement.
La première solution, estime-t-il, consiste à retrouver un rythme de croissance supérieur à 3%. La deuxième solution, qui n’est pas soulevée actuellement, se basera sur l’adoption d’une politique d’austérité, a-t-il encore fait savoir.