La thématique de l’entrepreneuriat féminin et la place des femmes dans les instances et le monde des affaires, a été débattue lors d’une rencontre tenue, mercredi 5 juillet à Tunis, entre des femmes d’affaires canadiennes et tunisiennes.
Placée sous le thème “Apprendre davantage sur les besoins de la Tunisie en termes de promotion et de l’entrepreneuriat au féminin”, cette manifestation a pour objectif de promouvoir et mettre à profit le savoir faire québécois en matière d’entrepreneuriat féminin, notamment celui des organismes offrant des services de soutien et d’accompagnement.
Il s’agit de favoriser la création de partenariats entre les entreprises québécoises et celles de la Tunisie et faire connaitre le Réseau des femmes d’affaires du Québec qui joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin au Québec, a souligné Lise Thériault, vice-première ministre du Québec, ministre responsable des PME, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional et ministre responsable de la Condition féminine.
Au cours de son intervention à cette rencontre, elle a estimé que la rencontre ouvrira la voie à des collaborations fructueuses entre la Tunisie et le Québec, en matière de commerce et d’entrepreneuriat féminin.
“Pour accroître davantage les liens économiques et de coopération reliant la Tunisie et le Québec, nous misons notamment sur le développement à long terme de partenariats prometteurs, entre les entreprises dynamiques dirigées par des femmes d’exception, de nos deux territoires”, a-elle encore indiqué.
Pour la vice-première ministre du Québec, l’entrepreneuriat féminin constitue une réalité bien vivante, qui permet d’accroître l’autonomisation économique des femmes et de progresser vers l’égalité entre les sexes.
“Nous avons l’obligation de déployer les efforts nécessaires pour assurer un environnement d’affaires favorable à son essor”, a-t-elle encore fait savoir, estimant “qu’une femme qui dirige une organisation ou une entreprise ne doit plus être vue comme une exception, mais plutôt comme la normalité qui reflète les valeurs de nos sociétés contemporaines”.
Dans une déclaration aux médias, à l’issue de la rencontre, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre qui a permis à cette mission économique et diplomatique canadienne de mieux connaitre les besoins de la Tunisie en ce qui a trait à l’entrepreneuriat féminin et les problèmes rencontrés par les femmes tunisiennes dans le parcours de création ou de développement de leurs entreprises.
Les volets formation et suivi (coaching) des entrepreneurs femmes ont été également soulevés par les participantes à cette rencontre qui a constitué une opportunité pour les femmes chef d’entreprises tunisiennes de présenter leurs produits et services, a-t-elle encore indiqué.
Et d’ajouter, qu’au niveau de la centrale patronale “tout est mis en œuvre en vue d’élargir et diversifier nos relations de partenariat et nos échanges avec les divers pays du monde”.
La rencontre a été organisée par l’ambassade du Canada, en collaboration avec l’UTICA, la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise.