L’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) accuse l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’être responsable de l’exclusion de certaines organisations de la séance plénière consacrée à l’adoption du projet de loi portant création du conseil national de dialogue social.
Cette séance plénière a été marquée par la présence de représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
Dans un communiqué publié jeudi 13 juillet, l’UTT dénonce cette exclusion la qualifiant d'”injuste”, reprochant au gouvernement de ne pas faire preuve d’impartialité envers les organisations syndicales.
“Le Parlement est supposé respecter la constitution”, déplore encore l’UTT, ajoutant que cette violation de la loi vient illustrer l’idée que “la Tunisie et l’Assemblée ne sont pas pour tous les Tunisiens”.
L’organisation syndicale a, à cet égard, mis l’accent sur la nécessité de poursuivre le militantisme pour instaurer le pluralisme syndical.
Le projet de loi portant création du conseil du dialogue social a été adopté mardi en séance plénière. Il s’agit d’une structure consultative dotée d’une indépendance financière et administrative et dont le budget est rattaché à celui du ministère des Affaires sociales.
Il a pour mission de gérer et d’organiser le dialogue social et d’émettre un avis sur les questions économiques et sociales.