Trois investisseurs ayant bénéficié d’autorisations pour lancer des unités d’extraction et de traitement du sel à Chott Jerid (gouvernorat de Tozeur) ont entamé les premiers essais, a indiqué le directeur régional de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Ayetallah Knouzi. Les autres sont en cours de révision et d’actualisation des études de faisabilité de leurs projets.
Il a précisé que 13 investisseurs dont 12 originaires de Tozeur et un de Kébili avaient obtenu des autorisations délivrées par le ministère de l’Industrie. Jusqu’à l’année dernière, une seule entreprise détenait le monopole de cette activité dans la région.
Plusieurs promoteurs affirment que ces autorisations ont été accordées après de multiples pressions sur l’Office national des mines (ONM), qui empêchait l’investissement dans ce secteur prometteur malgré les nombreux dossiers d’intentions d’investissement dans l’extraction, l’exploitation et l’exportation du sel de Chott Jérid, déposés depuis plus de deux ans auprès de cette administration.
De tels projets sont à forte valeur ajoutée dans la mesure où chaque projet peut créer entre 30 et 40 emplois fixes et assurer une production annuelle d’environ 100 tonnes de grande variété de sels destinées à l’exportation.
Les salines de Chott Jérid, qui occupent une surface de plus de 5.000 mètres carrés, sont classées par le système Ramsar, depuis 2007, parmi les zones humides à grande importance écologique.