La pétition demandant le rétablissement des relations diplomatiques avec la Syrie a été rejeté mercredi 19 juillet par l’Assemblée des représentant du peuple (68 voix pour -alors qu’il en fallait 109-, 27 abstentions et 6 voix contre).
Cette pétition avait été présentée en avril dernier par quatre présidents de blocs parlementaires (Al Horra, FP, UPL et Afek Tounes) demandant le rétablissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie rompues en 2012 par l’ancien président Monce marzouki.
Un autre groupe de 7 députés (Mbarka Aouaynia, Mongi Rahoui, Abdelaziz Kotti, Khemaies Ksila, Issm Mattoussi, Sahbi Ben Frej et Noureddine Mrabeti) avait visité en mars 2017 la Syrie dans le cadre d’un effort pour le rétablissement de ces relations et enquêté sur les filières terroristes impliquées dans le recrutement de jeunes tunisiens pour aller combattre dans les zones de conflit.
Pour les auteurs de cette pétition, cette proposition est conforme au préambule de la Constitution tunisienne qui réaffirme l’appartenance de la Tunisie au plan culturel et à la civilisation de la nation arabe et islamique, en partant de l’unité nationale fondée sur la citoyenneté, la fraternité, la solidarité et la justice sociale, de l’Union maghrébine en tant que premier pas vers l’unité arabe, la complémentarité avec les peuples islamiques et les peuples africains”.
Le projet de pétition a été présenté, soulignent ses défenseurs, “du fait que la Tunisie est un pays membre de la Ligue des Etats arabes et, partant, de la promesse faite par le président de la République durant sa campagne électorale présidentielle de rétablir les relations diplomatique avec la Syrie pour réparer l’erreur de la rupture de ces relations par l’ancien président Mohamed Moncef Marzouki”.