Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Selliti, a affirmé que les forces de l’ordre n’ont fait qu’exécuter une décision de justice en référé astreignant l’homme d’affaires et président de l’Union patriotique libre, Slim Riahi, à quitter les trois appartements étant donné la fin du contrat de location.
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Il a précisé que Slim Riahi a été informé de trois décisions de justice rendues en référé lui ordonnant de libérer les appartements qu’il détient en location.
Selliti a ajouté que les forces de sécurité ont vainement tenté d’exécuter les décisions de saisie, ce qui explique le recours, après un délai de 24 heures, à l’utilisation de la force publique.
Une source du ministère de l’Intérieur avait déclaré à la TAP qu’une brigade policière s’est déplacée, mardi 15 août, aux berges du lac de Tunis où se trouve le bureau de Slim Riahi, pour “exécuter une décision de saisie”.
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Selon Taieb Bessadok, avocat de Slim Riahi, “ce qui s’est passé ce matin n’est pas une exécution décision. La question n’est pas encore claire”, a-t-il estimé.
Rappelons que le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, lundi, le report de l’audience relative à l’affaire de paiement des chèques contre Slim Riahi, président du parti de l’UPL, au 25 septembre prochain. Le Tribunal a, également, décidé le maintien de Slim Riahi en liberté.
Le 4 août dernier, le ministère public près le Tribunal de première instance a émis des avis de recherche contre Slim Riahi pour émission de chèques sans provision.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, le 5 août, porte-parole du Tribunal de première instance, Sofiene Selliti, a expliqué que Slim Riahi a été condamné par contumace à des peines de prison ferme pour émission de chèque sans provision avec exécution immédiate.
Le 28 juin dernier, le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a ordonné le gel des avoirs de Slim Riahi pour suspicion de blanchiment d’argent.
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