La Tunisie a enregistré, au cours du premier semestre 2017, un taux de croissance de 1,9%, contre 1% au cours de la même période 2016. C’est le chiffre fourni par le PDG de l’Institut national de la statistique (INS), Hédi Saidi, lors d’une conférence de presse organisée, mardi 15 août, au Palais du gouvernement à La Kasbah.
Quant aux taux de croissance du deuxième trimestre 2017, il a atteint 1,8%, ajoutant que la croissance enregistrée est due essentiellement à la progression du secteur agricole de 3,8%, des services marchands de 4,2% et des services non marchands de 0,2%.
Saidi a fait savoir que le ministère de l’Agriculture a révisé en baisse le taux de croissance du secteur agricole, pour toute l’année 2017, de 5 à 4%.
Il explique également la croissance enregistrée par les services marchands (4,2%) par l’évolution des secteurs du transport, de services financiers et de services touristiques.
Par contre, le secteur industriel a enregistré une croissance négative de 2%, en raison de la régression des recettes des industries non manufacturières de 5,3%, due au retard au niveau des opérations d’extraction du pétrole et du gaz naturel. “Si les résultats du secteur énergétique étaient en hausse, le taux de croissance, pour le premier semestre 2017, aurait évolué de 2,3% au lieu de 1,9%”, a-t-il noté.
De son côté le ministre de Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale et ministre de Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi, a précisé que les indicateurs de croissance pour le premier semestre 2017 se sont alignés aux prévisions du gouvernement qui a tablé sur une croissance variant entre 2,3% et 2,5%, à fin 2017. Cependant, le ministre fait état de la poursuite des pressions inflationnistes, durant cette période, assurant que le département de Finances et la Banque centrale se penchent sur la mise en place des mesures adéquates pour réduire cette inflation.