Le projet de gouvernance locale en Tunisie, mis en œuvre depuis 2015 par l’Association suédoise des autorités locales et des régions (SALAR) et sa filiale SKL International en coopération avec la Fédération nationale des villes tunisiennes (FNVT) et la Direction générale des collectivités locales relevant du ministère des Affaires locales, sera étendu jusqu’au mois de mai 2018. C’est ce qu’a déclaré Gunnar Lëfgren, chef de projet à SKL International.
“L’organisation bientôt en Tunisie des élections municipales et le renforcement du cadre juridique à travers l’adoption du code des collectivités locales auront un impact important sur nos actions en Tunisie”, a-t-il indiqué dans une déclaration à l’agence TAP en marge de l’organisation d’une table ronde à Tunis sur la mobilisation des entreprises et des citoyens pour la protection de l’environnement.
Initié en octobre 2015, le projet de gouvernance locale devait prendre fin en octobre 2017. Financé à hauteur d’un million d’euros, ce projet a pour objectif de renforcer le pouvoir local et d’appuyer la mise en œuvre de la décentralisation en Tunisie.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur de Suède en Tunisie, Fredrik Florèn, a souligné le soutien de la Suède à la Tunisie notamment dans la mise en œuvre de tels programmes.
“La Tunisie est un modèle et une source d’inspiration”, a-t-il dit faisant observer que l’avancement de la Tunisie dans le processus de transition démocratique a encouragé la Suède à renforcer son partenariat avec ce pays.
Pour sa part, Seifallah Lasram, maire de Tunis et président de la FNVT a souligné que la propreté des villes est une responsabilité commune qui doit être assumée par les responsables municipaux, les citoyens et les représentants de la société civile.
“La Tunisie et tous les pays du monde, sont aujourd’hui confrontés à plusieurs défis environnementaux comme les émissions de gaz, la désertification, l’usage des pesticides dans l’agriculture et autres et il est temps que chaque partie s’acquitte de son rôle et contribue à sa manière à la garantie d’un environnement sain pour les générations futures”, a-t-il expliqué.
Des responsables municipaux et des représentants de la société civile tunisiens et suédois ont pris part à cette table ronde visant à échanger les expériences et les bonnes pratiques en matière de gouvernance locale et environnementale afin de garantir une meilleure qualité de vie.