L’Institut national de la métrologie (INM) organise, en collaboration avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALESCO) et la Commission océanographique intergouvernementale (IOC) de l’UNESCO, des journées d’information au siège de l’ALESCO à Tunis sur le phénomène de raz-de-marée, du 11 au 14 septembre 2017.
Une réunion de clôture du projet TSUMAPS-NEAM relatif à la préparation des cartes d’évaluation des dangers potentiels de tsunami résultant des séismes dans les régions du nord-est de l’Atlantique, de la Méditerranée et de leurs mers annexes se tiendra également les 11et 12 septembre 2017.
Une réunion d’information de la Commission océanographique intergouvernementale (IOC) de l’UNESCO sur l’alerte au tsunami et le système d’atténuation des tsunamis dans les mers de l’Atlantique Nord-est, de la Méditerranée et des mers annexes aura lieu en outre les 13 et 14 septembre 2017.
Au programme de ces deux réunions figurent la présentation des résultats des études réalisées depuis le démarrage du projet TSUMAPS-NEAM et les mécanismes d’alerte afin d’assurer une meilleure diffusion de l’information sur le développement des mécanismes liés à la préparation de l’atténuation des menaces du tsunami.
L’INM rappelle dans un communiqué que le bassin méditerranéen a connu tout au long de l’histoire plusieurs catastrophes dues au raz-de-marée, lesquelles ont provoqué des dégâts humains et matériels importants, dont le tsunami provoqué par le séisme de l’île de Crète (Grèce) survenu en l’an 365 était l’un des plus mortels; le tsunami survenu en 1908 à Messine (Italie) dont les dégâts ont concerné plusieurs villes côtières du bassin, et les catastrophes enregistrées à Boumerdes (Algérie) en 2003, à El Hssimia (Maroc) en 2016.
Dans ce communiqué, on évoque l’importance de mettre en place un système d’alerte pour la prévention, précisant que l’INM constitue un partenaire dans le projet TSUMAPS-NEAM réalisé par l’Institut national de géophysique et de vulcanologie et l’unité Tsunami de l’IOC.
Les Etats membres de la Commission mondiale des sciences des pacifiques ont convenu suite au raz-de-marée qui a ravagé en 2004, les côtes de l’Océan indien de développer trois systèmes d’alerte au tsunami dans les océans Indien et Atlantique, la mer des Caraïbes, la Méditerranée et les mers annexes.