Le Programme d’appui aux politiques publiques de gestion des ressources en eau pour le développement rural et agricole (PAPS-EAU) a été clôturé mardi 12 septembre à Tunis, lors d’un atelier final de la mission d’appui institutionnel aux entités bénéficiaires des appuis complémentaires du programme PAPS-EAU.
Financé par l’Union européenne à raison de 57 millions d’euros, ce projet, dont la convention de financement a été conclue en septembre 2011 pour une durée initiale de quatre ans et qui a été prolongé de deux ans en février 2014, a pour objectif “d’appuyer le gouvernement tunisien dans son objectif de préserver la ressource et d’améliorer la gestion de la demande en eau en promouvant une approche systémique se basant sur l’amélioration de la gestion des ressources en eau conventionnelles et de la gestion de l’eau sur les parcelles agricoles et le renforcement des performances des Groupements de développement agricole (GDA) et de la lutte contre la pollution des eaux”, a précisé Abderrazak Souissi, DG du BPEH (Bureau de la planification et des équilibres hydrauliques)”.
La mise en œuvre de ce programme d’appui a été réalisée à travers 5 marchés d’assistance technique (lots), ayant donné lieu à 5 études stratégiques, en l’occurrence:
- une étude d’impact (évaluation) du programme national d’économie d’irrigation lancé en 1995 et portant sur l’économie de l’eau à la parcelle réalisée au sein de la Direction générale de génie rural et de l’exploitation des eaux (DGGREE),
- une étude de formulation de la stratégie du drainage des terres agricoles (DGGREE),
- une étude de formulation de la stratégie de conservation des eaux et des sols (Direction générale de l’aménagement et de conservation des terres agricoles),
- une étude du plan stratégique organisationnel de la SONEDE (SONEDE),
- une étude sur la valorisation des acquis de la recherche dans le domaine de l’eau (Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles (IRESA).
Ces études permettront, selon les intervenants de ce programme, de construire des fondations pour la mise en œuvre de stratégies nationales dans des domaines essentiels pour la gestion et la préservation des ressources en eau (Déchets solides, pollution diffuse, eau écologique, aménagement et conservation des terres agricoles…).
Souissi a également fait savoir que “la prochaine étape sera celle de l’application des résultats de ces études sur le terrain où des projets et des actions pilotes seront mis en place. La mise en œuvre de ces plans d’action restera tributaire de l’appropriation effective par toutes les parties prenantes et de la mise en place de plans de financement. L’objectif final étant la préservation et la valorisation de la ressource eau, à travers une bonne gestion de l’offre mais également à travers l’optimisation de la gestion de la demande “.