La mise en place du projet d’un statut de base adapté à la spécificité de la Cité de la Culture -joyau architectural national qui devra concrétiser la démocratisation de l’action culturelle et dont l’ouverture officielle est prévue pour 2018- a été au cœur de la réunion de travail tenue jeudi 14 septembre au siège du ministère des Affaires culturelles à la Kasbah.
Un communiqué du ministère, publié dans l’après-midi, indique que des représentants de la présidence du gouvernement et les responsables des différentes directions du département ont pris part à cette réunion présidée par le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Adibidine.
Il ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un nouveau modèle de développement économique et culturel en concordance avec les besoins de la Cité de la Culture et les objectifs tracés pour le secteur culturel.
Les différents intervenants officiels souhaitent que la Cité de la Culture ne soit pas un fardeau pour la finance publique mais plutôt un centre de rayonnement pour le pays, rentable pour l’industrie culturelle et les finances et qui répond aux priorités de son adhésion au modèle de développement aspiré.
Ils ont estimé important de créer un cadre juridique, propre à la gestion future des affaires administratives et ressources humaines de la cité de la culture qui aura une portée exceptionnelle afin de permettre à cette nouvelle institution culturelle d’être souple dans la gestion des multiples espaces qui la composent.
L’exception concernera notamment les mesures consistant à exempter les œuvres artistiques et culturelles et les services à caractère artistique et culturel, de certaines procédures juridiques courantes, sur lesquelles ne s’applique pas la loi relative (n 2039/2014) à l’organisation des appels d’offres publiques.
Les participants à la réunion ont mis l’accent sur nécessité de mettre en place un cadre juridique relatif aux agents et professionnels culturels fonctionnaires de la Cité de la Culture avec la possibilité de mettre en oeuvre des mécanismes de travail contractuel qui permettent d’instaurer des partenariats avec les spécialistes du secteur culturel et artistique, avec mention des mécanismes adéquats dans la gestion des espaces de commerce dans la cité.