La relance du marché français, premier marché émetteur pour notre pays depuis déjà plusieurs années, constitue une priorité pour la Tunisie. C’est ce qu’a affirmé Néji Ben Othmane, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).
Intervenant au cours d’une conférence, tenue jeudi 14 septembre à Tunis, sur le thème “Marché français : quelle stratégie pour la reprise?”, à l’initiative de l’Observatoire du tourisme, le responsable a mis l’accent sur l’importance du rôle des opérateurs français dans le développement du secteur touristique tunisien, rappelant qu’ils constituent les principaux investisseurs dans notre infrastructure hôtelière et en matière de commercialisation du produit touristique tunisien.
Il a, en outre, rappelé que l’importante présence des enseignes hôtelières et des tours opérateurs français, est expliquée par leur dynamisme et la diversité de leur collaboration avec leurs homologues tunisiens.
D’autre part, il a fait observer que face aux bouleversements qui secouent le monde faisant planer de nombreux défis sur l’avenir des peuples, il est plus que nécessaire d’adopter des approches et des solutions collectives pour affronter ces défis.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la participation tunisienne au salon international du tourisme “IFTM Paris” qui aura lieu, du 26 au 29 septembre 2017. L’objectif recherché est de faire le bilan des performances du flux touristique français vers la Tunisie.
Ce séminaire a été une occasion pour lancer des pistes de discussion concernant le marché français et entrevoir ses perspectives de développement en vue d élaborer une stratégie durable et globale .
Il a, en outre, fait état de l’entière disposition du ministère du tourisme et de l’artisanat et des structures administratives à soutenir les initiatives et les programmes ciblant la destination tunisienne.
Il a, également, mis en exergue les signes de reprise constatés au cours des derniers mois et qui ne cessent de s’affirmer, ce qui incite à élargir le champ de coopération, à même continuer à la nourrir d’une véritable dimension stratégique en fonction des nouvelles réalités