L’expérience de la présidente de la Chambre de commerce et d’industrie des femmes du Bangladesh (BWCCI), Salima Ahmed, lauréate en 2014 du prix “Oslo Business for Peace”, a été au centre d’une rencontre organisée, vendredi 15 septembre, entre des entrepreneures tunisiennes.
“Cette rencontre qui se tient pour la première fois se propose de rassembler des femmes d’affaires et celles qui travaillent dans l’administration tunisienne afin d’échanger les expériences entre elles”, a indiqué Soukaina Bouraoui, présidente du Centre de la Femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR).
“L’objectif est également de tirer profit de l’expérience bangladaise considérée comme pionnière dans le domaine de l’administration des affaires”, a-t-elle expliqué, précisant que ce pays compte plus de 100 mille femmes entrepreneures. “Si notre choix s’est porté sur Salima Ahmed c’est parce que cette femme a réussi à créer plus de 5 mille postes d’emploi et contribué à lutter contre la corruption”.
Présentant sa success story, Salima Ahmed a indiqué qu’elle a démarré avec un petit projet qui emploie 24 femmes pour le développer par la suite grâce à un partenariat avec le Centre International des projets privés.
Ce partenariat, a-t-elle dit, a permis de développer certaines lois et d’accroître à 100 mille le nombre des femmes entrepreneures et de transformer les microprojets en macro-projets.
La chercheuse Rim Jabi a, pour sa part, indiqué que le cadre juridique et financier compte parmi les principaux facteurs qui contribuent à renforcer l’intégration de la femme dans la vie économique.