Selon le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Sami Taieb, les changements climatiques ayant causé un déficit pluviométrique, ainsi que la mauvaise exploitation des eaux pluviales dont la plupart est rejetée dans la mer, la régression des quantités d’eaux stockées dans les barrages serait à l’origine de la régression des quantités d’eaux stockées dans les barrages au cours des deux dernières années.
En marge d’une visite de terrain effectuée samedi 16 septembre à Tabarka et Ain Draham pour inspecter les travaux du barrage Oued El Kebir et les glissements de terrains survenus au niveau de la route nationale n°17, depuis 2012, Taieb a réitéré la volonté de son département de régler la question de la pénurie d’eau d’irrigation et de l’eau potable, ainsi que l’achèvement du plan des eaux 2030 qui permettra le traitement des infractions, la maintenance du réseau et la construction de certains nouveaux barrages ainsi que l’exploitation des eaux pluviales qui coulent dans la mer en vue de “rassurer le consommateur et l’agriculteur sur l’abandon des ses besoins nécessaires”.
Accompagné de son homologue de l’Equipement, Mohamed Salah Arfaoui, et du secrétaire d’Etat Abdallah Rabhi, Taieb a également affirmé que l’eau est une question d’ordre national qui concerne tous les Tunisiens, étant donné que le réseau des barrages et Oueds est étalé sur tout le pays et il n’est pas question de parler d’une région accaparant de quantités d’eaux plus grandes que l’autre.