Profitant de sa visite en Tunisie, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) accuse, dans un communiqué rendu public lundi 18 septembre, le maréchal Khalifa Haftar d’être responsable de la disparition des deux journalistes tunisiens, Sofien Chourabi et Nadhir Ktari.
Le SNJT souligne que les traces de Chourabi et Ktari ont été perdues dans une région qui était sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar.
Mais le syndicat va plus loin pour dénoncer le “silence suspect” de l’ensemble des parties libyennes qui sont appelées à faire montre de bonne foi dans le traitement de ce dossier.
Les parties libyennes, y compris Khalifa Haftar, n’ont pas coopéré dans le dossier de l’enlèvement des deux journalistes malgré les initiatives officielles et non officielles tunisiennes, pour connaître leur sort, a-t-il regretté.
Le Syndicat a, également, appelé le président de la République, Béji Caïd Essebsi, à placer le dossier de Sofien Chourabi et Nadhir Ktari à l’ordre du jour de ses entretiens avec Khalifa Haftar.
A l’occasion de la Journée nationale de la protection des journalistes qui se tient le 8 septembre de chaque année et du 3e anniversaire de la disparition des deux journalistes tunisiens, le SNJT avait décidé de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour adresser des accusations aux parties libyennes pour implication et complicité dans la disparition des deux journalistes tunisiens.
A rappeler que Sofiène Chourabi et Nadhir ktari ont disparu en Libye depuis le 8 septembre 2014.