Le report des élections municipales, qui devaient se dérouler le 17 décembre prochain, va coûter 1,3 million de dinars par mois, selon les prévisions de l’Instance Supérieure Indépendante des Elections (ISIE) qui emploie 1.025 cadres et agents, d’après les calculs du président par intérim de l’ISIE.
Anouar Ben Hassen a précisé au cours d’une conférence de presse tenue à Tunis l’issue d’une réunion de l’Instance pour examiner la tenue du scrutin, que l’ISIE a discuté lors de cette réunion de la nouvelle date du 25 mars 2018 proposée pour organiser les élections en présence des représentants des partis, de la présidence du gouvernement, de la présidence de la République et de la présidence du parlement.
“Tous les participants ont été unanimes à ne pas ajourner si ne die les élections municipales”, a-t-il affirmé.
Ben Hassan a estimé que “la détermination d’une nouvelle date est compliquée car elle doit tenir compte de plusieurs parties prenantes puisqu’il s’agit d’une affaire d’Etat et à chaque fois qu’on repousse la date du 17 décembre, les élections sont plus compliquées à organiser”.
“Les reports successifs bousculent les échéances électorales, usent les électeurs et désorganisent le scrutin”, a-t-il ajouté.
Le président de l’ISIE a appelé à consolider la proposition de la date du 25 mars 2018 faite par l’instance en établissant un calendrier clair.
Il a indiqué qu’il a été convenu de tenir une nouvelle réunion dans 10 jours au maximum pour présenter un calendrier fixant des échéances précises afin que la date proposée soit possible à tenir.