Le Conseil des chambres mixtes (CCM) a officiellement lancé ses activités mardi 19 courant lors d’une conférence de presse, en présence du ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Laadhari, ainsi que des ambassadeurs des pays membres du Conseil.
“Le comité constitutif du conseil compte 14 chambres mixtes représentant 3242 entreprises étrangères, il est composé de toutes les chambres mixtes ayant un statut officiel reconnu en vertu de la réglementation en vigueur, soit 95 % des entreprises étrangères installées en Tunisie, générant plus de 360 mille emplois. Cette nouvelle structure aura une présidence tournante pour mandat de six mois”, a fait savoir le président du CCM, Foued Lakhoua.
A noter que les chambres mixtes de commerce formant le CCM sont les chambres Tuniso-française, Tuniso-allemande, Tuniso-italienne, Tuniso-britannique, Tuniso-suisse, Tuniso-belgo-luxembourgeoise, Tuniso-américaine, Tuniso-japonaise, Tuniso-Néerlandaise, Tuniso-espagnole, Tuniso-polonaise, Tuniso-scandinave, Tuniso-canadienne et Tuniso-chinoise.
S’agissant des principales missions assignées au conseil, Lakhoua a cité, notamment, la coordination et l’organisation d’évènements sur des sujets d’intérêts pour les membres des différentes chambres, la représentation de ces derniers auprès des pouvoirs publics et la garantie d’une meilleure insertion des entreprises étrangères et mixtes dans le paysage économique.
Lors de son intervention, le Ministre du Développement, de l’investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari, a indiqué que les chambres mixtes de commerce “demeurent les meilleurs ambassadeurs du site Tunisie à travers leurs adhérents et leurs partenaires”.
Selon lui, il est important d’inverser la démarche, en allant vers les investisseurs et en se focalisant sur les plus importants d’entre eux, notamment les acteurs économiques mondiaux majeurs.
Et d’ajouter qu’il est primordial d’améliorer le classement de la Tunisie dans le rapport international “Doing Business” sur l’environnement des affaires, pour améliorer sa visibilité vis-àvis des investisseurs internationaux. “L’essor de l’économie nationale est tributaire d’une meilleure intégration dans l’économie internationale”.