Samir Taieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, estime nécessaire d’identifier une stratégie nationale pour la réutilisation et le traitement des eaux usées traitées, et ce compte tenu de la rareté des ressources en eau conventionnelles.
Selon lui, la part annuelle de chaque Tunisien en eau potable est de seulement 460 mètres cubes, classant ainsi la Tunisie en bas de l’échelle en termes de stress hydrique, a-t-il ajouté, au cours d’un séminaire sur le traitement et la réutilisation des eaux usées organisé mardi 19 septembre par le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le ministère des Affaires locales et de l’Environnement.
Au sujet de la baisse des réserves en eau dans les barrages et la fermeture d’autres, Taieb a mis l’accent sur la baisse des réserves du principal barrage, à savoir celui de Sidi Salem, à 100 mètres cubes, soulignant l’importance du raccordement des barrages, notamment à travers le pompage des eaux et la maîtrise de leur exploitation.
Les participants au séminaire se sont focalisés sur l’importance des eaux usées traitées dans la gestion de la dynamique économique et la préservation de l’environnement, vu la croissance du nombre des habitants et la rareté de l’eau.
Ils ont passé en revue l’expérience du Groupe Chimique Tunisien (GCT) ainsi que celle de pays méditerranéens, tels que l’Espagne et le Maroc.