Le programme “Soyons Actifs/Actives” a organisé, mardi 19 et mercredi 20 septembre, une rencontre sur le thème “Les enjeux de la démocratie participative dans le code des collectivités locales”, et ce en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), dans le but d’aider la société civile active dans le domaine de la gouvernance locale.
Cette rencontre est organisée dans le cadre de la célébration du 25e anniversaire de la création de l’AFD en Tunisie.
La directrice exécutive du programme “Soyons Actifs/Actives”, Ahlem Bousseroual, a indiqué que le programme a choisi de focaliser les travaux de la rencontre sur les articles du code de collectivités locales, actuellement soumis à l’examen de l’Assemblée des représentants du peuple et de débattre notamment des attentes des citoyens des collectivités locales et de la relation des citoyens avec l’agent local.
La rencontre a, aussi, permis d’examiner les mécanismes favorisant une vraie participation du citoyen dans la décision municipale ainsi que la contribution de la société civile au niveau local.
A l’issue de la rencontre, a-t-elle dit, des recommandations ont été formulées. Elles seront adressées à l’ARP, au cours de la semaine prochaine, et à la commission de l’organisation des affaires et de l’administration et des forces porteuses d’armes qui est en train d’examiner, actuellement, le code de collectivités locales.
Elle a précisé que parmi les principales recommandations émises figurent la révisions des articles relatifs à la coopération internationale, “étant donné que la version actuelle du code de collectivités locales ne prévoit que deux articles à la coopération internationale”.
En outre, la version actuelle ne fixe ni les prérogatives ni la méthode de travail du conseil municipal, a-t-elle dit.
Une trentaine d’associations concernées par les affaires municipales ont participé à cette rencontre.
Le programme “Soyons Actifs/Actives” réunit, aujourd’hui, près de 50 organisations de la société civile tunisienne et française (associations, ONG, syndicats, coopératives) et a pour ambition la réduction des inégalités et l’accès aux droits des populations tunisiennes dans les domaines de l’éducation, de l’insertion socioprofessionnelle via notamment l’économie sociale et solidaire et de la citoyenneté active, lit-on sur le site de l’Ambassade de France en Tunisie.