Des membres du Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT) appellent à la nécessité de réviser le cadre législatif et les textes organisant la profession ainsi que les critères d’ouverture et d’exploitation des officines privées. C’était vendredi 22 septembre, lors d’une rencontre avec le ministre de la Santé, Slim Chaker.
Cette rencontre ayant porté sur les problématiques liées à la profession de pharmacien et à son avenir a permis d’évoquer plusieurs préoccupations des professionnels du secteur, entre autres les dettes de la Pharmacie centrale, l’adaptation de la formation aux besoins réels du marché du travail et les moyens à même d’améliorer les perspectives d’employabilité des nouveaux diplômés et des jeunes pharmaciens.
Slim Chaker a souligné l’importance du dialogue entre le ministère et l’Ordre des pharmaciens pour surmonter les difficultés, s’engageant à accélérer la prise de décisions au profit de la profession de pharmacien au service de l’intérêt supérieur du pays.
De son côté, la secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Santé, Sonia Ben Cheikh, a rappelé la responsabilité dévolue aux pharmaciens dans le contrôle des circuits de distribution des médicaments et des équipements médicaux, appelant à surmonter les différents problèmes afin de protéger le secteur et développer l’industrie pharmaceutique.