Un accord de prêt de 100 millions d’euros (plus de 291 millions de dinars), sous forme d’appui budgétaire aux réformes dans le secteur de l’eau, a été signé, lundi 25 septembre à Tunis, entre le ministère tunisien du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale et la Banque allemande de développement KFW.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Zied Laadhari (ministre tunisien du Développement), de Sven Neunsinger (directeur du bureau de la KFW à Tunis) et de Samir Taieb (ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche).
Ce prêt promotionnel accordé directement par la KFW (hors enveloppe de la coopération financière bilatérale) est destiné à accompagner la mise en œuvre des réformes et autres mesures contribuant à la préservation et au renforcement des investissements dans le secteur de l’eau.
Le décaissement de ce prêt -remboursable sur 15 ans avec 5 ans de grâce et un taux d’intérêt de 2,09%- est conditionné par la réalisation des réformes et des mesures définies en commun accord entre les deux parties, a expliqué Andrea Hauser, directrice générale de la KFW pour l’Afrique du Nord.
Pour Zied Ladhari, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, qui s’exprimait lors de la cérémonie de signature de l’accord, ce prêt, qui reflète le degré d’engagement de l’Allemagne envers la Tunisie, est destiné à appuyer les réformes dans un secteur stratégique. Il rappellera que la coopération financière bilatérale qui remonte aux débuts des années 1960 s’est nettement développée pour se situer, actuellement, à 200 millions d’euros (environ 583 millions de dinars) par an, contre seulement 40 millions d’euros (soit l’équivalent de 116,53 millions de dinars) par an, en 1990.
De son côté, l’ambassadeur d’Allemagne en Tunisie, Andreas Reinicke, a réitéré la volonté de son pays de soutenir la Tunisie par des actes concrets, rappelant au passage que l’Allemagne accorde rarement des prêts directs, mais la Tunisie reste un cas particulier “car nous croyons en la capacité des compétences tunisiennes”.