L’Instance nationale de l’accréditation en santé (INASanté) a organisé, mardi 26 septembre, un séminaire axé sur la relecture globale et l’approbation du référentiel d’accréditation des établissements de 2ème et 3ème lignes.
La directrice de l’accréditation à l’INASanté, Sihem Saafi, a indiqué à cette occasion, que ce référentiel respecte les normes de qualité et de sécurité des soins conformément aux normes internationales. Elle a rappelé à cette occasion que ce référentiel s’inscrite dans le cadre du projet d’assistance technique au programme d’appui à la compétitivité des services (PACS) dans le domaine d’accréditation, financé par l’Union européenne (UE), d’une valeur de 20 millions d’euros.
L’élaboration de ce programme a débuté en 2015 par les différents intervenants dans le secteur de la santé dont les structures gouvernementales et les organisations professionnelles ainsi que les représentants de la société civile, a précisé la même source.
Ce référentiel sera appliqué, selon Saafi, en premier lieu dans 31 établissements de santé, des deux secteurs public et privé, pour le remettre en deuxième étape à l’instance internationale des instances d’accréditation pour adoption à l’échelle internationale, et l’accréditer en dernière étape, en mois d’avril 2018, par les établissements hospitaliers durant trois ans renouvelables.
Saafi a qualifié ce programme d’ambitieux notamment pour le patient tout au long de la période de son hospitalisation avec une garantie de sa sécurité dans les établissements de santé.
Pour sa part, le directeur général de l’INASanté, Khaled Zeghal, a estimé que l’élaboration de ce guide est un pas important dans le processus de développement de l’instance en raison du respect des normes internationales.
Quant au président de la Chambre nationale des cliniques privées, Khaled Nebli, il a rappelé que les cliniques privées se sont intégrées dans le programme d’accréditation depuis plus de dix ans dans le cadre du souci de garantir la bonne qualité des prestations accordées aux malades et garantir leur sécurité aussi bien dans les établissements de santé public et privé.