250 000 mètres cubes d’eau potable par jour seront produits à travers les 4 centrales de dessalement d’eau de mer à horizon de 2021 à Jerba, Gabès, Sfax et Sousse.
Ces stations nouvelles suffiront les besoins de ces régions jusqu’en 2040.
La station de Jerba Zarzis produira 50 000 mètres cubes par jour extensible à 75 000 mètres cubes et sera opérationnelle été 2018, celle de Sousse produira 50 000 mètres cubes extensible à 100 000 mètres cubes et sera opérationnelle en 2019, à Gabès la station produira 50 000 mètres cubes par jour, extensible à 75 000 mètres cubes, opérationnelle en 2021 et enfin à Sfax la station sera de 100 000 mètres cubes par jour extensible à 200 000 mètres cubes et sera opérationnelle en 2021.
L’investissement dans la station de Jerba représente un montant de 160 millions de dinars. À Gabes la centrale coûtera 215 millions de dinars. La centrale de Sousse nécessitera un investissement de 130 millions de dinars. La centrale de Sfax coûtera 900 millions de dinars.
À titre d’exemple, l’Algérie produit 500 000 mètres cubes par jour à partir du dessalement de l’eau de mer.
Le frein principal à cette technique est le coût énergétique qui s’élève dans le cas de la station de Jerba à 4 kWh par mètres cubes.
Le plus grand gisement d’eau demeure l’économie de l’eau. Alors faisons tous attention à ce bien qui devient de plus en plus rare et cher en optimisant les moyens de sa production, de sa distribution et son utilisation (81% agriculture, 14% domestique, 4% industrie et moins de 1% pour le tourisme actuellement).
Walakom sadid ennadhar.