Une étude sur “les besoins non satisfaits en matière d’utilisation des moyens de contraception dans les gouvernorats de Kairouan et de Kasserine”, réalisée par l’association tunisienne de la santé de reproduction en mois de mai denier, a recommandé l’impératif de renforcer la formation au profit du cadre médical afin d’assurer une meilleure sensibilisation aux femmes dans les deux gouvernorats et pouvoir les encadrer en matière d’utilisation des moyens de contraception.
Les résultats de cette étude ont été présentés lors des travaux de la table ronde organisée vendredi 29 septembre à Tunis, sur la contraception… acquis, défis et perspectives, à l’initiative de l’office national de la famille et de la population, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de contraception, le 26 septembre de chaque année. Cette étude souligne l’importance d’améliorer la qualité des services accordés et la nécessité de favoriser les moyens en ressources humaines et financiers dans le domaine de la santé reproductive à Kasserine et Kairouan. L’étude recommande également la nécessité de favoriser les moyens de contraception dans les différents centres de santé.
Malgré la disponibilité des moyens de contraception, les rapports internationaux enregistrent quelque 80 millions cas de grossesse indésirables par an. Selon ces rapports, 25% des femmes font recours à l’avortement et dans la plupart des cas l’avortement est effectué dans des conditions non adéquates provoquant ainsi la mort de 70 mille femmes.
Figure au programme de cette rencontre des interventions scientifiques et des témoignages portant sur la santé reproductive et l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant.