La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) souligne, dans un communiqué rendu public le 30 septembre, que ses services procèdent annuellement à l’analyse bactériologique de 50 mille échantillons d’eaux et celle physico-chimique de 2.400 autres échantillons, outre un contrôle exigé par le ministère de la Santé à travers l’examen de 30 mille échantillons par an.
Selon la SONEDE, les analyses effectuées par les laboratoires sont conformes aux normes tunisiennes en vigueur “NT 14-09”, et que les degrés de salinité diffèrent d’une région à l’autre selon l’origine des sources des eaux, notamment celles souterraines, à l’instar des eaux de l’île de Djerba mais ne causent pas de maladies, d’après les organisations de la santé mondiales et régionales.
Les éléments composant les eaux dans certains endroits de l’île de Djerba, à titre d’exemple, appartiennent à la deuxième catégorie classée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS – Références de qualité), lesquelles n’impactent pas la santé mais le goût en général (qualité organolepique).
La SONEDE fonde sa position sur “les rapports de l’OMS et l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) qui ne sont pas parvenues à des résultats prouvant l’existence d’une relation entre la hausse de la salinité et l’atteinte par des maladies”.
Les eaux distribuées par la SONEDE contiennent des sels minéraux, à l’instar du sodium, du magnésium et du calcium. L’eau du robinet change de couleur dans certains endroits en raison du déficit pluviométrique et du vieillissement des canalisations, ce qui a poussé certains à la considérer comme la cause de plusieurs maladies, suscitant l’intérêt de l’opinion publique.