La 2ème édition des “Rencontres Africa 2017” (5 au 6 octobre2017) sera inaugurée jeudi 5 octobre 2017 par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, et le Premier ministre français, Edouard Philippe, qui sera accompagné de plusieurs secrétaires d’Etats et une délégation d’une trentaine d’entreprises françaises, PME et grands groupes.
Outre les délégations africaines et françaises, des partenaires marocains, algériens, égyptiens et libyens seront aussi conviés à cette manifestation qui rassemblera des institutionnels, ministères, patronats et des chambres de commerce, appelés à constituer un comité de pilotage.
Des conférences plénières sur les thèmes relatifs aux industries aéronautique et automobile, à la transformation digitale de l’économie ainsi que de l’agriculture, au développement rural, à la plateforme logistique et à l’organisation douanière sont prévues au cours de la première journée des Rencontres Africa 2017, reconduit cette année, suite au succès de la première édition, qui avait permis à plus de 1.500 entreprises africaines et françaises de se rencontrer à Paris, en 2016.
Le programme des rencontres Africa 2017 tenues également à Abidjan (les 2 et 3 octobre 2017) ainsi qu’à Nairobi programmées pour les 5 et 6 octobre 2017, prévoit également l’organisation de colloques sur différents sujets relatifs au nouvel urbanisme et mobilité, aux réseaux intelligents et énergies renouvelables et à la structuration des opérations d’investissement en Tunisie, au Maroc et en Algérie…
La deuxième journée des rencontres Africa 2017 qui se tiendra le vendredi 6 octobre 2017 comprendra des conférences plénières sur des thèmes en relation avec le financement en Afrique, l’industrie de la santé et la formation comme vecteur de développement et de facilitation de l’entreprenariat.
Les colloques prévus pour cette journée concerneront les bonnes pratiques d’un deal franco-africain, le financement des PME pour la conquête de marchés africains et le trade finance ainsi que la filière de recyclage des déchets et assainissement.
En outre, les Rencontres Africa offrent des rencontres B to B, avec la possibilité de prendre directement rendez-vous avec l’ensemble des participants africains et français présents à l’opération.
Le bilan de la coopération tuniso-française
Le bilan de la coopération tuniso-française fait par l’ambassade de France à Tunis relève que la France dispose d’environ 1.300 entreprises en Tunisie, et génère près de 135.000 emplois, ce qui fait d’elle a la première présence étrangère en Tunisie.
Ainsi, la France est le premier investisseur en Tunisie hors énergie. Elle dispose d’un stock global d’IDE de 1,4 M€ (3,3 Mds de dinars) en 2016. Elle est notamment l’investisseur de référence dans les industries manufacturières et les services. En 2016, la France est restée le premier investisseur hors énergie (150 M€, soit un tiers des IDE, en augmentation de 30% par rapport à 2015), devant l’Allemagne (14%) et le Royaume-Uni (8%).
En outre, la France est le premier fournisseur et client de la Tunisie, étant donné qu’elle dispose de plus de 15% de parts de marché en Tunisie et a accueilli 32% des exportations de la Tunisie en 2016. La balance commerciale de la Tunisie est ainsi largement excédentaire avec la France (930 M€, soit 2,3 milliards de dinars).
La France souhaite encore renforcer ses investissements en Tunisie dans les années à venir, notamment en privilégiant les investissements orientés vers le développement du marché intérieur tunisien.
Par ailleurs, le modèle d’accords avec des partenaires locaux peut venir renforcer le rôle des IDE, par exemple via des importateurs ou des franchises (comme c’est le cas dans le secteur du tourisme et de la distribution), les développements conjoints vers les marchés tiers, les co-localisations pour satisfaire les marchés développés conformément aux objectifs de la politique tunisienne dans ce domaine, le développement sur le marché local et la conquête de marchés tiers, notamment l’Afrique et le Moyen Orient.
Les échanges tuniso-français stagnent depuis 2011 avec une croissance annuelle moyenne de 1% entre 2011 et 2016. Au cours du premier semestre 2017, les échanges sont en recul de plus de 3% par rapport au premier semestre 2016.