La France n’a pas eu une stratégie de long terme en Afrique et a perdu des parts de marché sur ce continent, a affirmé Bruno Mettling, vice-président des Rencontres Africa 2017, dont la deuxième édition a démarré jeudi 5 octobre à Tunis.
Mettling, qui est également PDG de la société Orange pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a souligné à l’ouverture de cette manifestation, la nécessité d’être à l’écoute des partenaires africains, notant que ces rencontres peuvent constituer un second départ pour son pays.
Idem pour la Tunisie qui a pris du retard dans son partenariat avec l’Afrique dont les potentialités ont attiré plusieurs pays développés ou émergents, d’après Bassem Loukil, président du Conseil d’affaires tuniso-africain.
Cependant, elle peut toujours se rattraper, a-t-il dit, surtout qu’elle est actuellement accueillie favorablement dans 12 à 14 pays africains, à condition que les opérateurs tunisiens fassent preuve de sérieux et de persévérance.
Pour Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, la 2e édition des Rencontres Africa 2017, qui se veulent être un trait d’union entre la France voisine et l’Afrique, contribueront certainement à la mise en œuvre d’un partenariat novateur, équitable et mutuellement bénéfique entre la France et une Afrique émergente, évoquant le souhait de la Tunisie de développer un partenariat plus dynamique et équilibré.
Elle a noté que son organisation accorde un intérêt de premier ordre au dossier africain et demeure à l’écoute et à la recherche de toute initiative à même de contribuer au développement du partenariat entre la Tunisie, la France et les différents pays africains.
“Faciliter et diversifier les échanges, faire naître des coopérations industrielles, économiques et technologiques, créer des emplois, favoriser le transfert de savoir-faire, constituent autant d’objectifs majeurs pour ces “Rencontres Africa 2017” de Tunis , a-t-elle dit.