La Tunisie qui a donné son nom à l’Afrique “IFRIQUYA” peut jouer, aujourd’hui, le rôle d’une plateforme pour le continent, estime le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, soulignant que “l’agriculture vient au 1er rang des préoccupations des pays africains qui ont exprimé leur volonté de bénéficier du savoir-faire tunisien et de la proximité du pays avec l’Europe”.
Présidant, jeudi 5 courant, une conférence plénière sur la “Transformation de l’agriculture et développement rural : les clés d’une croissance pérenne”, organisée dans le cadre des “Rencontres Africa 2017” (5 et 6 octobre à Gammarth), Taiëb a aussi indiqué “avoir défendu en Turquie, dans le cadre du forum Turquie-Afrique, l’idée que la Tunisie soit un portail pour l’Afrique, à travers lequel transitent aussi bien les produits turcs qu’européens, vers le continent mais aussi les produits africains qui veulent aller vers le reste du monde. Pour les produits africains, notre touche tunisienne sera la transformation”.
Pour lui, “l’agriculture traditionnelle a vécu, il faudrait maintenant songer à une agriculture moderne basée sur la transformation et l’industrie agroalimentaire”.
S’adressant aux investisseurs qui veulent investir en Tunisie dans le domaine de l’agriculture, le ministre a indiqué que “la nouvelle loi sur l’investissement prévoit d’importantes primes et d’exonérations pour tout investisseur qui contribue à l’augmentation de la valeur ajoutée, au développement régional, à la création d’emplois, au développement durable…”.