Tunis, au même titre qu’Abidjan et Nairobi, accueille la 2ème édition des Rencontres Africa 2017. La Tunisie a eu la chance de recevoir, à l’occasion de cette manifestation, le chef du gouvernement français, Edouard Philippe.
Selon les organisateurs, pas moins de 450 hommes d’affaires et responsables tunisiens, français et africains participent à ces rencontres qui se tiennent à Gammarth les 5 et 6 octobre 2017.
Nous avons saisi cette occasion pour interroger les africains qui ont fait le déplacement de Tunis cette 2ème édition. Il faut avouer tout de suite qu’ils ne sont pas masses dans les allées de l’hôtel El Mouradi Gammarth où se tiennent les Rencontres Africa.
En tout, nous avons pu rencontrer un Ivoirien, un Burkinabé et une Congolaise.
Ainsi, Allé Kacou Clément, directeur général de la société ivoirienne “Campagne“, spécialisée dans la promotion des produits agricoles, entre autres le caoutchouc, l’huile de palme, nous a assuré être venu participer à ces Rencontres Africa dans le but de nouer de partenariats dans le secteur des cosmétiques, en particulier, et de l’industrie pharmaceutique, en général.
Il nous a également révélé que son entreprise, située dans le sud d’Abidjan, est actuellement en phase de diversification des produits et de marché, avec la construction d’une nouvelle usine.
Et selon ses dires, au moment où nous l’avons rencontré, il avait déjà eu plusieurs entretiens avec des opérateurs tunisiens, français et même africains dans le cadre des BtoB.
Pour le Burkinabé, Daouda Sawadogo, responsable du Groupement des producteurs de mangues Ben-Kadi (GPMB), le premier objectif de sa présence aux Rencontres Africa Tunis, c’est de découvrir la Tunisie. C’est déjà ça.
Quant au second objectif, il vise à jauger le marché tunisien en matière de consommation de produits africains, notamment les fruits et légumes, en vue d’une éventuelle exportation vers la Tunisie.
M. Sawadogo a bien précisé que son groupement est spécialisé dans le conditionnement et le séchage de fruits, tels que les mangues, la papaye, la banane et les feuilles de moringo.
Enfin, nous avons rencontré une Congolaise (de Congo Brazzaville), un peu spéciale, avec un projet qui plaira aux femmes chefs d’entreprise tunisiennes.
Pour s’en convaincre, il suffit de visionner la vidéo que nous avons réalisée avec elle. Elle vaut le détour.