Les chiffres du commerce extérieur de la Tunisie pour le premier semestre 2017 montrent un déficit de 7,5 milliards de DT (16,1 milliards d’exportations et 23,6 milliards d’importations).
– La France est le premier partenaire (et meilleur) avec une balance excédentaire de 1,5 milliards de DT (5,1 milliards DT d’exportations et 3,6 milliards DT d’importations).
– L’Italie est notre deuxième partenaire commercial mais avec une balance déficitaire de 1,1 milliards de DT (2,6 milliards DT d’exportations et 3,7 milliards DT d’importations).
>Nous devons convaincre les italiens de venir installer des usines chez nous.
– L’Allemagne est notre troisième partenaire commercial avec une balance commerciale à l’équilibre (1,8 milliards DT d’exportations et 1,9 milliards DT d’importations).
– La Chine est notre quatrième partenaire mais une balance commerciale très déficitaire (presque 0 exportations et 2 milliards DT d’importations).
>Nous devons mettre des barrières douanières importantes avec ce pays.
– L’Espagne est notre sixième partenaire avec 1 milliards DT d’importations et 0,6 milliards d’exportations.
> Ce partenariat doit être revu afin de voir les raisons de ce déséquilibre.
– L’Algérie a une balance commerciale équilibrée (0,7 milliards DT d’importations et 0,6 milliards DT d’exportations).
– Les États Unis d’Amérique ont par contre une balance commerciale déséquilibrée avec 0,4 milliards DT d’exportations et 0,9 milliards DT d’importations).
– La Turquie a également une balance commerciale très déséquilibrée avec 0,1 milliards DT d’exportations et 1,1 milliards DT d’importations).
> Ce partenariat doit être complètement revu.
– La Russie est dans le même état avec presque 0 d’exportations et 0,8 milliards DT d’importations.
Beaucoup d’autres pays où on n’exporte rien mais nos importations sont importantes (Brésil 0,4 milliards DT, Grèce 0,3 milliards DT, Egypte 0,3 milliards DT, Arabie Saoudite 0,3 milliards DT, Inde 0,3 milliards DT, Corée du Sud 0,3 milliards DT).
Notre stratégie de Commerce extérieur doit être réadaptée en fonction des intérêts nationaux qui sont de développer le commerce avec les pays qui développent l’emploi dans notre pays. Ça ne suffit pas d’avoir des prix bas.
Il faut que l’emploi et la valeur ajoutée soient des priorités pour notre gouvernement.
Hatem Mestiri