Huit nouveaux accords de subvention locale d’une valeur d’environ 1 million de dollars (1,290 MDT) ont été signés, vendredi 6 octobre à Tunis, au profit de huit associations et organisations tunisiennes, octroyés par le Middle East Partnership Initiative (MEPI).
Ces subventions ont été signées, lors d’une cérémonie organisée à l’occasion, par l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Tunis, Daniel Rubenstein, et des responsables des huit organisations et associations tunisiennes dont, notamment, l’organisation “I Watch”, l’Institut tunisien pour la démocratie et le développement et la Chambre de commerce tuniso-américaine (AmCham).
Le financement de projets tunisiens par le MEPI vise à sensibiliser à l’importance du droit au vote, de la participation des jeunes aux prochaines municipales, de la consolidation de la transparence pendant tout le processus électoral des municipales et de la démocratie participative. Il vise, aussi, à lancer des projets et des petites entreprises dans certains gouvernorats.
Lors de la cérémonie de signature qui s’est déroulée en présence du ministre chargé de la Relation avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia, l’ambassadeur US a souligné l’importance du rôle du programme du MEPI dans le soutien de la société civile en Tunisie.
Rubenstein a, par ailleurs, affirmé l'”engagement total” de son pays à poursuivre le partenariat avec “tous ceux qui œuvrent à ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes tunisiens dans les domaines économique et social”.
Pour sa part, Ben Gharbia a souligné le rôle des composantes de la société civile dans la réussite du processus transitoire et démocratique en Tunisie. “Le gouvernement d’union nationale est déterminé à fournir à la société civile tous les moyens nécessaires pour remplir son rôle capital”, a-t-il souligné.
Le ministre a, également, évoqué la consultation nationale sur le thème “Vers un nouveau cadre juridique régissant les associations”, lancée en juin dernier par la présidence du gouvernement et le ministère des Droits de l’Homme.
Cette consultation a pour objectif d’élaborer un nouveau cadre juridique régissant les associations et de développer et faciliter les procédures administratives et le financement public des associations.