Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) chargé de l’administration et des finances, Bouali Mbarki, a mis en relief samedi 7 octobre la position de la centrale syndicale face au projet du budget de l’Etat et de la loi de finances pour l’année 2018.
Il a exprimé à cette occasion la disposition de l’Union de mener des négociations avec les différentes parties intervenantes pour introduire les réformes nécessaires en prenant en considération l’intérêt du citoyen et des ressources de l’Etat.
Mbarki a ajouté, dans une déclaration aux médias à Kasserine à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des enseignants, que selon les informations véhiculées récemment relatives aux nouvelles mesures introduites aux projets du budget de l’Etat et de la loi de finances pour l’année prochaine, ces mesures pourraient contribuer à la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen.
Chaque réforme ne doit en aucun cas s’effectuer au détriment des catégories vulnérables et marginalisées, a-t-il encore souligné.
Le gouvernorat de Kasserine s’attendait qu’une partie du budget de l’Etat soit consacrée pour renforcer le processus du développement dans cette région ainsi que dans les autres régions de l’intérieur, a estimé Mbarki.
Maintenir de telles réformes pourraient avoir des répercussions négatives sur la situation sociale et alimenter un climat de tension, à encore mis en garde la même source.
Il a insisté sur l’impératif de chercher des alternatives permettant de préserver le pourvoir d’achat du citoyen, lutter contre la corruption, combattre le commerce parallèle et la contrebande, favoriser de nouvelles ressources pour l’Etat et sauver les établissements publics avec une restructuration générale.