La persistance des déséquilibres extérieurs est de nature à induire davantage de pression sur les réserves en devises, rendant ainsi la gestion du taux de change à travers les interventions de la BCT, une tâche de plus en plus ardue.
Depuis le début de l’année et jusqu’au 19 septembre 2017, le taux de change du dinar s’est déprécié de 16,7% vis-à-vis de l’euro et de 4,1% vis-à-vis du dollar américain.
A fin août 2017, la masse monétaire au sens de M3 s’est accrue de 9,1% en G.A contre 8,6% en juillet 2017 et 7,0% une année auparavant. Cette amélioration reflète principalement l’accélération des concours à l’économie (+11,5% en août 2017 contre +10,6% en juillet) et l’atténuation de la contribution négative des créances nettes sur l’extérieur (-1,158 milliard de dinars contre -1,445 milliard de dinars en juillet).
Cependant, la contribution des créances nettes sur l’Etat s’est ralentie (1,575 milliard de dinarsD contre 1 867 MD en juillet).